Pour tout savoir de la vie intime de vos coquillages préférés, rendez-vous à Saint-Cast-le Guildo.
Pour tout savoir de la vie intime de vos coquillages préférés, rendez-vous à Saint-Cast-le Guildo.
Après une nuit magique à la Robinson Crusoë dans une cabane en l’air avec vue sur la Baie d’Arguenon et le Château du Guildo, Géraldine et moi, Bruno, nous rendons sur l’heure du déjeuner à la Plage des Quatre Vaulx, point de départ de notre sortie nature. Et oui, c’est la marée qui décide de l’heure de la visite, il faut s’adapter !
Nous retrouvons Marie, la guide de l’office de tourisme, ainsi qu’une vingtaine d’autres personnes près des amphibies (ces drôles d’engins mi bateau-mi camion grue, garés sur le sable entre 2 pêches).
Nous sommes bien équipés : bottes en caoutchouc, coupe vent et appareil photo. L’endroit est lunaire : la plage est très différente à marée basse de ce qu’on a pu voir à marée haute hier soir. A perte de vue vers le large se dressent des pieux de bois, alignés comme en forêt : ce sont les bouchots.
Elle s’arrête face à Saint-Jacut de la Mer pour nous expliquer les bases de la culture des coquillages : comment on a découvert que la Baie de l’Arguenon serait une nursery idéale pour les bébés moules, comment fonctionnent les marées, le poids économique de la conchyliculture (le terme savant !) dans la région.
On reprend notre balade jusqu’aux alignements de bouchots. C’est plus loin qu’il n’y paraît ! On est quasiment au milieu de l’embouchure de la rivière. Là, Marie nous explique le cycle de vie des moules, de leur arrivée à l’état de larve à leur croissance puis leur récolte. Justement, on aperçoit un véhicule amphibie qui se sert de sa « pêcheuse » pour arracher les cordes pleines de moules du pieu de bois. On apprend qu’il y a des saisons pour les coquillages, tout comme pour les fruits et légumes ! En dehors de la période fin juin-juillet à février-mars, impossible de trouver des moules d’ici sur les étals.
On s’arrête ensuite devant les parcs à huîtres, et là encore on découvre d’où viennent les bébés huîtres, comment elles grandissent dans des poches ajourées sur le fond de la mer,jusqu’au moment où elles arrivent dans nos assiettes. Marie nous raccompagne à nos voitures : direction une entreprise conchylicole, pour enfin déguster les huîtres dont elle nous a tant parlé !
Nous avons repéré un bar à huîtres dans le centre-ville de Saint-Cast, tenu par un producteur. Fraîcheur garantie, les huîtres sortent tout juste des bassins de l’exploitant ! On terminera par un dessert à la pâtisserie mythique « à la Belle Meunière » (un castin ou un kouign amann?) pour clôturer cette escapade gastronomie locale !