Globe trotteuse dans l’âme, je reviens toujours avec un plaisir non dissimulé en Finistère, celui dont j’ai hérité de par mes origines paternelles.
Globe trotteuse dans l’âme, je reviens toujours avec un plaisir non dissimulé en Finistère, celui dont j’ai hérité de par mes origines paternelles.
D’aucuns diront que la balade sur le front de mer est d’une affligeante banalité. Personnellement je ne m’en lasse jamais, le GR®34 offrant une telle diversité de paysages que le « déjà vu » ne peut lui être accolé. Au programme de notre sortie, la découverte de la bien nommée « Côte des Sables ».
En ce vendredi matin, notre point de départ nous conduit au port de Porsguen à Plouescat. Nous avons de la chance la météo, à l’exception de quelques nuages, est parfaite pour ce périple. La luminosité et la marée montante sont idéales pour la prise de clichés.
Nous voilà donc partis pour quelques heures de marche au fil d’un littoral particulièrement découpé et dentelé. Voyageur au long cours, Tom n’avait jamais imaginé trouver sur cette partie du Finistère d’aussi jolies criques et une telle omniprésence du granite. Un granite tout aussi surprenant et scénique que celui, nettement plus réputé, de la côte voisine.
L’air bien que vivifiant nous stimule et notre imagination galope au fil de cette balade….nous jouons avec les rochers comme avec les nuages et très vite, la liste d’un bestiaire géologique se dessine, enrichit par un chien, un éléphant, un dinosaure (…) que l’on devine dans ces gros chaos granitiques aux noms improbables : Roch Men Goubars, Roch Paotred Ar Sabat…
L’histoire n’est pas en reste avec des vestiges qui ponctuent, ici et là, notre itinérance pédestre : un magasin à poudre, témoin des luttes contre les incursions anglo-hollandaises ; un menhir de + de 7 m de haut, le menhir de Cam-Louis ….
Un pique-nique dans l’anse du Click, et en totale déconnexion, nous requinque pour revenir à notre point de départ. Sur le chemin du retour nous nous laissons de nouveau prendre au jeu des devinettes avec ces chaos granitiques que nous redécouvrons dans le paysage d’une marée descendante.
Tom est totalement conquis. Nous nous jurons d’y revenir à la belle saison avec la promesse d’une autre lumière tant la palette de couleurs est, selon les dires, riche sur cette terre léonarde.
Épicurienne dans l’âme, j’aime déguster les produits de la mer et aller moi même les pêcher ! J’aime me balader en bord de mer et découvrir de nouveaux endroits, les couleurs ne sont jamais les mêmes.